Patrimoine culturel

Un bourg médiéval
Au Moyen Age, une enceinte entourait le village à l’intérieur de laquelle se regroupaient les habitations et les principaux édifices civils et religieux. Si les remparts ont en grande partie disparu, l’église, les halles, les ruelles étroites (certaines pavées) permettent d’évoquer cette époque. Les restes de la dernière tour s’effondrèrent en 1992.

 

La halle médiévale
seul édifice de ce type dans la Drôme, la halle a été au cours des siècles le véritable centre nerveux du village, concentrant diverses fonctions: de commerce, justice, administration, fête…Bâtie en chêne, elle est sans doute aussi vieille que le village, elle est évoquée dès 1371.

L’église Saint Mamert

Citée dès 1025, l’église s’intégrait autrefois à un prieuré bénédictin, dépendant du monastère de Saint Pierre de Vienne.
Sur une base romane, elle fut modifiée au fil des siècles, choeur et chapelle seigneuriale gothique. La nef fut reconstruite au 19ème siècle dans un style gothique.
A l’intérieur, des sondages ont mis à jour des peintures du Moyen Age et du 16ème siècle.
Il ne reste plus rien des anciens bâtiments du prieuré.

 


LA FORET DE CHAMBARAN:

LE GRAND SERRE ET  NATURA 2000 : Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimonialeN 1, par la faune et la flore exceptionnelles qu’ils contiennent.

Le Camp de Chambaran fait parti de ce réseau Natura 2000.

L’originalité de ce pays du Bas-Dauphiné réside en son substrat géologique qui n’a pas d’équivalent dans les Alpes françaises : la glaise à quartzite. Celle-ci donne des sols très pauvres, plus ou moins acides, à nappe perchée recouverts à l’état naturel par une chênaie mixte à molinie, parcourue par des vallons frais tourbeux à sphaignes et drosera Cette particularité géologique liée à la position biogéographique du Chambaran, en limite d’influence atlantique, explique la présence de nombreuses plantes rares, en limite orientale de leur aire. Les espèces atlantiques trouvent refuge ici dans les prairies et landes humides issues du défrichement de la forêt et dans les vallons frais, tout comme certaines espèces montagnardes se rencontrent ici à basse altitude.

Ce site des Chambaran est remarquable pour la variété de milieux présents et des espèces inféodées.


Les étangs de plaines ont une valeur patrimoniale très forte, du fait notamment de la présence d’espèces de flore protégées au niveau national ou régional comme par exemple la Scirpe ovoïde (Eleocharis ovata), la Littorelle à une fleur (Littorella uniflora), la Boulette d’eau (Pilularia globulifera), le Rubanier émergé (Sparganium emersum) ou l’Utriculaire commune (Utricularia vulgaris).


Localement, en raison d’une alimentation en eau permanente liée le plus souvent à des sources et à un climat assez humide, l’accumulation de matière organique mal décomposée génère une accumulation de tourbe dans le sol avec l’installation de groupements végétaux spécialisés. Ces stations peuvent se situer sur pente ou en fond de vallon, elles sont facilement repérables par la présence dominante de tapis de sphaignes et de molinie.

Les ruisseaux à écrevisse complètent la richesse patrimoniale de ce site, l’Ecrevisse à pieds blancs étant surtout présente dans les ruisseaux de bonne qualité en tête de bassin.